Tous les articles par Webmaster Finistère

L’esprit de Noël !

Noël, c’est toi
quand tu décides de renaître chaque jour
et de laisser Dieu pénétrer ton âme.
Le sapin de Noël, c’est toi
quand tu résistes vigoureusement
aux vents et aux obstacles de la vie.
Les décorations de Noël, c’est toi
quand tes vertus sont les couleurs
qui ornent ta vie.
La cloche qui sonne Noël, c’est toi
quand tu invites à se rassembler,
et tentes de réunir.
Tu es la lumière de Noël
quand tu éclaires de ta présence le chemin des autres
par ta bonté, ta patience, ta joie et ta générosité.
Les anges de Noël, c’est toi
quand tu chantes au monde
un message de paix, de justice et d’amour.
L’étoile de Noël, c’est toi
quand tu conduis quelqu’un
à la rencontre du Seigneur.
Tu es aussi les Rois mages,
quand tu offres ce que tu possèdes de mieux
sans tenir compte de celui à qui tu donnes.
La musique de Noël, c’est toi
quand tu conquiers l’harmonie qui est en toi.
Le cadeau de Noël, c’est toi
quand tu te comportes en véritable ami,
en frère avec tous les êtres humains.
Les vœux de Noël, c’est toi
quand tu pardonnes et rétablis la paix,
même si tu souffres.
Le réveillon de Noël, c’est toi
quand tu rassasies de pain et d’espérance
le pauvre qui est auprès de toi.
Tu es la nuit de Noël
quand, humble et éveillé, tu reçois
dans le silence de la nuit
le Sauveur du monde
sans bruit ni grande célébration ;
tu es le sourire confiant et tendre
de la paix intérieure d’un Noël éternel
qui instaure son royaume en toi.
Joyeux Noël à tous ceux
qui se reconnaissent dans l’esprit de Noël.
Pape François
2 commentaires
J’aime

Commenter
Partager

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Couples homosexuels : enfin reconnus au sein de l’Eglise catholique ? Réaction aux propos du pape François issus du documentaire Francesco

Couples homosexuels : enfin reconnus au sein de l’Eglise catholique ? Réaction aux propos du pape François issus du documentaire Francesco

En tant qu’association LGBTI+ chrétienne, David & Jonathan se réjouit de la diffusion de propos du Pape François, issus du documentaire Francesco, dans lesquels il affirme soutenir l’union civile pour les couples homosexuels. Si elles ne doivent pas être saluées au détriment de revendications en faveur du mariage, les déclarations du Pape François ouvrent la voie d’une reconnaissance par l’Eglise catholique des relations de couple et non plus seulement des personnes homosexuelles.

Régulièrement interpellé depuis le début de son pontificat, le pape François a manifesté à de nombreuses reprises son soutien à davantage d’inclusion des personnes LGBT+ (Lesbiennes, Gays, Bi, Trans) au sein de l’Eglise catholique, à l’occasion de rencontres ou de “petites phrases” lors d’interviews. Son propos selon lequel « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? » avait profondément marqué les esprits et initié une ouverture au sein des communautés chrétiennes, que l’encyclique Amoris Laetitia a renforcée.

Si François avait déjà pu prendre position en tant qu’archevêque de Buenos Aires en faveur d’une union civile pour les couples homosexuels, il s’agit sans nul doute de la prise de position la plus forte et affirmative sur les couples LGBT de la part d’un pape. On ne peut que se réjouir que la nécessité d’une reconnaissance et d’une protection légale soit enfin prise en compte. Le pape rappelle également l’importance de soutenir la place des personnes LGBT+ dans les diocèses et paroisses, où nous sommes nombreuses et nombreux à être engagé.e.s, et parfois au prix de discriminations.

Que cette ouverture de l’Eglise catholique se fasse par le détour de “petites phrases” pontificales révèle cependant la fragilité des avancées permises par la démarche du pape François. Nous attendons toujours en effet une réelle évolution doctrinale, notamment du paragraphe 2357 du catéchisme de l’Eglise catholique, qui continue de considérer la sexualité entre des personnes de même sexe comme “intrinsèquement désordonnée” et qui refuse d’y voir “une complémentarité affective et sexuelle véritable”. Les propos du pape contrastent avec d’autres prises de position récentes de responsables catholiques, profondément discriminantes, à l’image de l’archevêque de Libreville qui avait pris position en juin dernier contre la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.

Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’une pleine égalité pour les personnes et couples homosexuels, notamment dans le mariage. Nous tenons aussi à souligner que s’il n’est fait mention par le pape que d’une reconnaissance civile, nombreuses et nombreux sont les catholiques LGBT+ à désirer une reconnaissance religieuse de leur mariage, lorsque celui-ci peut être célébré civilement. La possibilité de bénéficier d’un accompagnement spirituel et d’une célébration dans un cadre religieux ne devrait pas être offerte uniquement aux couples hétérosexuels.

Jacques ! il avait 94 ans ! Un grand Seigneur !

 

Quand on progresse dans la vieille forêt, quand on écrase sous ses bottes des branchettes perdues par les arbres, les sapins centenaires, les mélèzes noirs, quand on a le visage caressé ou battu par les mousses ruisselantes, on se trouve dans un univers intermédiaire, dans quelque chose où tout existe fortement, où rien n’est illusion, mais, en même temps, on a l’inquiétante sensation d’être prisonnier à l’intérieur d’une image, et de se déplacer dans un rêve étranger, dans un bardo où l’on est soi-même étranger, où l’on est un intrus peu sympathique, ni vivant ni mort, dans un rêve sans issue et sans durée. 

.

Le confinement s’achève… Quelles perspectives pour la suite ?

Chères et chers adhérent·e·s,

Nous espérons que vous vous portez au mieux, ainsi que vos proches.

Le confinement s’achève ce lundi 11 Mai. Cette période a pu être un coup dur pour nos vies personnelles, la vie de notre pays, et bien sûr notre vie associative : annulation de rencontres physiques, déplacements très limitées, une vie au ralenti, une situation sanitaire difficile, avec son lot de désolations et de consolations. Nous avons une pensée particulière à toutes celles et ceux  qui ont pu être confronté-e-s au deuil et à l’isolement, à celles et ceux engagé-e-s à tous les niveaux durant cette crise sanitaire (professionnels de santé ou travaillant dans des activités essentielles, personnes engagées dans des actions de solidarité).

Durant cette période, nous avons largement constaté le soutien mutuel et la solidarité entre DJistes, preuve de la force de nos liens associatifs, et de l’engagement de chacune et chacun. Malgré l’impossibilité de rassemblements, nous avons su maintenir les liens entre nous en innovant, notamment avec les outils numériques pour maintenir des moments de groupe.

Si la période qui s’ouvrira au 11 Mai va nous redonner plus de libertés, le redémarrage de notre vie associative risque d’être assez limité (limitations de sortie, rassemblements ne pouvant pas dépasser 10 personnes, déplacements impossibles au-delà de 100 km). Il va falloir ainsi essayer de nous adapter dans ce contexte pour continuer à faire vivre nos activités.

Le mois de juin est d’ordinaire un moment phare de notre engagement, un mois festif avec Les Marches des fiertés, reportées, ainsi que les célébrations œcuméniques associées. Nous essaierons de vous proposer d’autres manières pour vivre ce temps particulier de fête, et de souvenir de notre histoire militante. Si vous avez des idées, propositions, n’hésitez surtout pas ! 

Portrait of a happy gay couple outdoors

Vous avez été quelques-uns à prendre un peu de votre temps pour échanger avec les 360 déjistes de notre association. Certains ont pris la plume pour dire de bien belles choses en vérité. D’autres ont fait des photos, envoyé des brins d’humour, des textes à lire et relire et à méditer. Je dois reconnaître qu’en ce temps de confinement, les vents d’Ouest ont apporté pas mal de missives mais il faut avouer que cette partie de l’hexagone fut moins dans la tourmente. Merci à tous d’avoir ainsi tissé la toile du lien associatif, du lien tout court.

Communication du Bureau national Suspension des réunions/évènements de DJ du fait de l’épidémie de Covid 19

Le 15 mars 2020

Chères et chers responsables de groupes,

Vous avez sans doute suivi l’actualité concernant la mise en œuvre du plan de prévention du virus Covid 19, et les  annonces du Président de la République jeudi ainsi que celles eu Premier-Ministre hier soir. Nous sommes appelé·e·s à agir pour limiter la propagation du virus, ce qui ne peut manquer d’avoir un impact sur notre vie associative.

Les mesures demandées concernent principalement les espaces de rassemblements susceptibles d’accentuer fortement la propagation de l’épidémie et invitent à limiter nos sorties et nos déplacements au stricte minimum. Plus le nombre de personnes réunies en un même lieu est important, plus l’épidémie peut se répandre rapidement, une personne potentiellement atteinte en touchant un plus grand nombre autour d’elles. Ce sont des mesures de solidarité vis-à-vis de publics vulnérables à l’épidémie, et qui ont vocation à permettre de ne pas saturer trop vite les besoins de prise en charge, particulièrement les hôpitaux.

Au regard de celles-ci, il ne nous semble pas opportun de maintenir le prochain conseil d’administration qui devait se dérouler les 4-5 avril prochains. C’est une déception pour vous mais aussi pour nous, d’autant que ce conseil devait discuter d’un sujet d’importance, la refonte des statuts et du règlement intérieur. Un grand merci à tous les groupes qui ont d’ores et déjà répondu. Le travail suit néanmoins son cours, nous vous tiendrons informer des modalités pratiques, il est important qu’il puisse se poursuivre et se conclure ! Pour celles et ceux qui avaient déjà pris leurs billets et qui ne peuvent être remboursés, n’hésitez pas à revenir vers nous.

Concernant, les JAR, nous allons travailler avec la commission JAR pour envisager la meilleure solution possible.

Sur le reste des activités de D&J impliquant des rencontres physiques (rencontres et sorties de groupe, groupes de parole,  temps spirituels, évènements, week-end…) qui devaient avoir lieu à compter de ce jour et dans les prochaines semaines, nous remercions les responsables de groupe d’organiser leur report.  

Les infos et consignes du ministère sont disponibles sur le site : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus.

Durant ces quelques semaines, n’oublions cependant pas de faire vivre les liens de solidarité propres à notre association en pensant à bien prendre des nouvelles les uns des autres, en particulier pour nos adhérent-e-s fragiles ou seul-e-s.

Nous restons à votre écoute si vous souhaitez échanger plus en détails.

Bien associativement,

Le Bureau National

 

PMA : On fait des personnes homosexuelles des boucs émissaires

Tribune dans le journal La Croix du groupe PMA de David & Jonathan

Benoît (diocèse d’Évry) et Marianne (diocèse d’Orléans) sont membres de David & Jonathan, chrétien et chrétienne LGBT. Ils réagissent à l’édito de Guillaume Goubert à la suite de la manifestation contre l’ouverture de la PMA à toutes les femmes.

« Cette affluence témoigne des inquiétudes de nombreux citoyens sur les conséquences sociales des avancées scientifiques » concluait l’éditorial de La Croix du 7 octobre à propos de la manifestation de la veille contre l’ouverture de la PMA à toutes les femmes. De quelles avancées scientifiques parle-t-on ?

Une vraie paternité  ?

Les couples hétérosexuels, dans le cadre de la loi votée il y a 25 ans, recourent aujourd’hui pour près des deux tiers à la fécondation in vitro, avec des techniques de plus en plus pointues – micro-injection de spermatozoïdes, congélation d’embryons, diagnostic préimplantatoire, etc. – qui peuvent effectivement poser des questions éthiques.

À l’inverse, les couples de femmes n’ont en général besoin que d’une simple insémination avec donneur. Il s’agit d’une technique vieille d’au moins deux siècles, simple, peu coûteuse, non chirurgicale, qui peut se pratiquer sans traitement hormonal et ne permet aucune sélection d’embryon puisqu’il s’agit d’une fécondation « naturelle », in vivo.

Les couples hétérosexuels dont l’homme est infertile tentent souvent de surmonter l’infertilité par une FIV avec micro-injection, avant de se résoudre en dernier recours à une insémination avec donneur tiers. Comme s’il était essentiel que le père soit le géniteur… Faudrait-il être à tout prix le géniteur pour être pleinement père ? La filiation de Jésus telle que nous la racontent les Évangiles – descendant de David par son père Joseph, époux de Marie et qui n’est pas le géniteur de Jésus – n’est pas une histoire sans signification. Elle invite les hommes à prendre du recul avec la prétention d’être les créateurs de l’enfant et à comprendre ce qu’est une vraie paternité.

Une meilleure protection de la famille

L’élargissement de la PMA à toutes les femmes ne fera que leur permettre d’accéder au cadre éthique de la loi française ; c’est-à-dire à pouvoir recourir à un donneur et non pas à un vendeur de sperme ; à ne pas être dépendantes de circuits commerciaux qui poussent parfois à la surconsommation médicale ; à ne pas subir une sélection par l’argent. Il s’agit aussi de mieux protéger leurs familles et leurs enfants dès la naissance, sans passer par une procédure d’adoption longue et humiliante. Cette loi devrait enfin permettre à l’enfant de connaître l’identité du donneur à sa majorité. Au lieu de se réjouir de ces avancées éthiques, pourquoi charger les couples de femmes des risques de dérives technicistes, qui n’ont rien à voir avec la question de l’ouverture de la PMA à toutes les femmes ?

La GPA est aujourd’hui interdite pour tous en France

De même, pourquoi répéter ce fantasme que l’ouverture de la PMA aux couples de femmes ouvrira la porte à la gestation pour autrui ? Imagine-t-on un seul instant que la GPA puisse être ouverte aux couples d’hommes sans avoir été autorisée au préalable pour les couples hétérosexuels dont la femme ne peut pas porter un enfant ? Il est insupportable d’entendre répéter « Si on accorde la PMA aux couples de femmes, alors il faudra accorder la GPA aux couples d’hommes ». Les couples hétérosexuels dont la femme est stérile ne risquent pas, eux, de demander la GPA, sans doute ?

Pourtant, les enfants nés par GPA dans des couples hétérosexuels sont bien plus nombreux que dans des couples d’hommes. Mais dans le premier cas, cela peut se dissimuler… Aucune des associations LGBT ne revendique un droit à la GPA, pour la simple raison qu’il n’y aucune discrimination : la GPA est aujourd’hui interdite pour tous en France. En revanche, ceux qui invoquent l’argument du « traitement de l’infertilité » pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles préparent sans s’en rendre compte une acceptation de la GPA : comme l’a montré le sondage Ifop-La Croix de janvier 2018, une majorité des français seraient favorables à la GPA « pour raisons médicales ». Cibler les couples homosexuels pour contrer la GPA est aussi injuste qu’inefficace.

Cessons de désigner des boucs émissaires

Cette façon de stigmatiser une minorité, en l’occurrence les personnes homosexuelles, pour leur attribuer des risques qui concernent toute la société, porte un nom : désigner des boucs émissaires. Que les évêques et certains catholiques soient opposés à toute forme d’assistance médicale à la procréation, comme à toute forme de contraception ou à toute relation sexuelle hors mariage, cela est leur choix.

En revanche, après 25 ans sans aucune campagne de communication, aucune manifestation contre la loi sur la PMA de 1994, leur soudaine mobilisation dès lors qu’il s’agit de couples de femmes est bien suspecte. S’opposer à la PMA maintenant, ce n’est ni le moment ni le cadre, sauf à demander explicitement l’abrogation de toute forme de PMA, y compris pour les couples hétérosexuels infertiles.

Ne serait-il pas temps de sortir de la panique qui saisit la hiérarchie catholique dès qu’il s’agit des droits des personnes homosexuelles ? La série de textes magistériaux écrits par Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, et présentant la reconnaissance de droits pour les personnes homosexuelles comme « une menace pour la famille et la société », a encore une forte influence et pas seulement en Pologne !

Il s’agit avant tout d’accueillir la vie

Ne serait-il pas plutôt temps d’écouter les principaux concernés ? Les enfants nés de PMA aujourd’hui adultes ? Les parents de familles homoparentales ? De lire les études qui montrent que les enfants vivant dans ces familles se portent aussi bien que les autres ? Et de se rappeler que, bien plus que de technique, il s’agit avant tout d’accueillir la vie et d’aimer, éduquer et prendre soin d’enfants.

Faute d’informations concrètes, faute de témoignages et de débats au sein de l’Église, ceux qui manifestaient dimanche 6 octobre n’ont pas eu conscience de répéter des arguments faux et involontairement homophobes concernant la dérive techniciste ou une prétendue dérive vers la GPA. Quand le brouhaha sera retombé, quand la loi sera promulguée, pourra-t-on se rencontrer et se parler ? L’éditorial du 4 octobre de La Croix appelait les opposants à « éclairer les consciences, dans un processus de longue haleine ». L’écoute de la réalité de la diversité des familles ne pourrait-elle pas aussi éclairer les consciences de ces opposants et être la base d’un dialogue constructif ?

Le groupe PMA de David & Jonathan